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Le congrès national du NPP se tiendra le jeudi 18 février

L’ancien parti au pouvoir, le National Patriotic Party de l’ex-président Charles Ghankay Taylor, va enfin organiser son congrès national ce jeudi 18 février à Buchanan, dans le comté de Grand Bassa, après avoir attendu si longtemps.

Le parti avait été empêtré dans une bataille sans merci de leadership, conduisant à une scission, un groupe étant dirigé par Me Théophile C. Gould et un autre faction par Randolph Cooper.
Gould était accusé de vouloir se perpétuer à la tête du parti en dépit du fait que son mandat constitutionnel était arrivé à terme. Un congrès avait donc été organisé par la faction dirigée par M. Cooper et le Représentant James Biney du comté de Maryland avait été élu à la tête du bureau politique du parti.

Toutefois, à la suite d’un recours déposé par le groupe de M. Gould, la Commission électorale nationale avait invalidé le congrès, tout en mandatant cependant la direction de Biney d’assurer l’intérim et de préparer un congrès auquel prendra part toutes les parties en conflit.

Selon le NPP, plus de 150 délégués de l’ensemble des 15 subdivisions politiques du Libéria devraient converger ce jeudi à Buchanan pour élire une nouvelle équipe dirigeante qui devra conduire le parti aux élections l’année prochaine conformément aux instructions de la Commission électorale nationale (NEC).

Trois partis du bloc de l’opposition ont été conviés au congrès national du 18 février. Il s’agit du Congrès pour le changement démocratique (CDC) du sénateur George Weah, le All Liberians Party de l’homme d’affaires Benoni Urey et le Parti démocratique populaire libérien (LPDP) du Président de la chambre des représentants, Alex Tyler.

Le choix des trois partis de l’opposition n’est pas un fait du hasard. C’est une sélection plutôt stratégique, à en croire des sources du NPP proches du dossier. Selon elles, ce pourrait être le début des pourparlers en vue d’une collaboration. Elles se disent convaincues que de telles discussions pourraient tourner le jeu en faveur de l’opposition.

Il faut rappeler qu’en 2011, le CDC et le NPP avaient formé un front commun contre le Parti de l’unité de la présidente Ellen Johnson Sirleaf, avant de perdre malgré tout l’élection présidentielle. Pour sa part, l’homme d’affaires Benoni Urey était l’un des principaux proches collaborateurs de Charles Taylor. Son All Liberians Party et le LPDP du Président Tyler sont tous deux les derniers nés de la panoplie de partis politiques du Libéria. Urey avait été considéré aussi comme le principal argentier du CDC.

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L’agglomération de Buchanan en dira donc long cette semaine sur ce qu’il faut attendre des politiciens d’autant plus que les partis politiques ont tendance à former des coalitions politiques sans un projet politique digne du nom, au point que beaucoup décrivent ces alliances comme des mariages de complaisance en vue des élections présidentielle et législatives de 2017.

Le leader politique du ALP, Benoni Urey fut l’un des principaux financiers du CDC en 2011 avant de tomber en disgrâce avec les dirigeants et quitté le parti pour former son propre parti. Quant au Président de la chambre des représentants Tyler, il a démissionné du Parti de l’unité au pouvoir en 2015 pour fonder le LPDP.

Mais la question qui reste donc posée est de savoir si ces partis seront cette fois-ci sérieux et la coalition ou l’accord de collaboration politique qui en résultera tiendra jusqu’à 2017. Bien-sûr, encore faudra-t-il qu’ils trouvent un accord politique en marge du congrès à Buchanan

 

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